Faut-il légaliser le cannabis ?

Le débat sur la dépénalisation du cannabis, voire sa légalisation, a encore rebondi ces derniers jours avec des tribunes dans la presse française, mais aussi un rapport du conseil d’analyse économique, qui produit des études pour le gouvernement et pointe les avantages économiques de la légalisation. Sans compter en parallèle, les préconisations sur l’expérimentation de l’usage du cannabis thérapeutique.

Des économistes, des médecins questionnent l’efficacité de la prohibition actuelle, alors que d’autres mettent en avant les dangers du cannabis pour la santé, notamment des jeunes.

Faut-il légaliser le cannabis ?

Ecouter ou réécouter le débat diffusé sur RFI : cliquer ici ! 

  • Alain Morel, psychiatre, addictologue, directeur général de l’association Oppelia
  • Alain Houpert, sénateur LR de la Côte d’Or, membre de la Commission des finances, médecin, radiologue

Poser la question de la légalisation du cannabis n’acquitte pas ce produit des ses effets indésirables, mais peut permettre, tout comme pour le tabac et l’alcool, produits autrement plus dangereux pour la santé, d’introduire une discussion sereine et permettre de limiter les risques liés à sa consommation.

Une législation particulièrement répressive en France, l’une des plus répressive d’Europe où nous sommes n°1 de la consommation de cannabis… La France est à la traîne ! Le Canada, l’Uruguay et plusieurs Etats américains ont légalisé la substance et on voit le résultat sur la santé publique.

« Il faut changer, ouvrir nos esprits à un changement de régime. Légaliser ne veut pas dire laisser tout faire. C’est en ce moment qu’on laisse tout faire et qu’on ne contrôle rien ».
Alain MOREL

 

L’appel de 70 médecins, élus, économistes : « Pourquoi nous voulons légaliser le cannabis »

En matière de cannabis, le tout-répressif ne marche pas. Alors sortons de cette politique coûteuse et inefficace. « L’Obs » lance avec plus de 70 économistes, médecins, politiques un appel à une légalisation encadrée. Objectifs prioritaires : la protection des mineurs, la sécurité et la santé publique.

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