CHARONNE

Après 45 années de développement continu, et au terme de deux années de travaux préparatoires, 2018 a été l’année de la fusion de l’association Charonne avec l’association Oppelia.

Les établissements et services de Charonne se sont construits au fil de l’eau en suivant l’actualité des problèmes liés aux usages de drogues, depuis leur apparition comme fait de société dans les années 70, la précarisation des conditions socio-économiques des toxicomanes lors des années 80, le choc de l’épidémie du Sida et l’émergence de la Réduction des Risques, la naissance de l’addictologie, la nécessité de réforme des organisations depuis les années 2000 et avec la loi 2002-2.

Au cours des 10 dernières années, Charonne a presque doublé ses effectifs et ses budgets, à travers une organisation qui s’est construite de façon empirique. Elle a, de proche en proche, abordé des problématiques nouvelles et connexes : prostitution, prévention et intervention précoce, migrations et grande précarité. Réduction des Risques et Prévention des Dommages, pratiques de l’Aller Vers ont marqué son développement et présidé au rapprochement avec l’association Oppelia qui est apparue comme la plus à même d’aborder les années à venir dans la même dynamique.

De par son histoire Charonne représente une structure protéiforme : intégration de l’action sociale au sein même de ses établissements autorisés (CSAPA – CAARUD – ACT) et prééminence dans les services qui lui sont dédiés (CHS, MIS, EMI Sud…) ; part importante d’actions mosaïques fonctionnant sur subvention et qui peuvent être regroupées par pôle : Prévention, Prostitution, Migrants…