REPLAY EGUS XII – ASUD et Oppelia / Toxicophobie : la discrimination cachée

📅 EGUS XII – Toxicophobie : la discrimination cachée

L’association ASUD avec le soutien d’Oppelia ont co-organisé les EGUS (États Généraux des Usagers de Substances) 12ème édition:

📣 Le jeudi 18 novembre 2021 de 10h à 17h

📍Au centre Louis Lumière dans le 20ème arrondissement de Paris

📋 Le programme de la journée : 4 tables rondes

Téléchargez le programme

🎥 REPLAY DES EGUS XII

Découvrez ou visionnez à nouveau l’événement :

Cliquez ici pour le replay des tables rondes de la matinée

  • Table ronde n°1 : Le crack, « la pire des drogues »
  • Table ronde n°2 : De quoi le crack est-il le nom ?

Cliquez ici pour le replay des tables rondes de l’après-midi

  • Table ronde n°3 : La crise des opioïdes, fantasmes et réalités ?
  • Table ronde n°4 : Cannabis la drogue qui se civilise
  • Clôture de la journée

A l’heure où l’actualité bruit d’anathèmes sur « les crackers du Nord Est Parisien » ou sur « les vendeurs de drogues de Marseille », ASUD et Oppelia ont décidé d’organiser une prise de parole commune pour dénoncer le traitement médiatique et social réservé aux premiers concernés : les consommateurs de substances illicites.

La raison d’être d’ASUD est de rappeler que la justice n’est pas toujours du côté de la loi qui réprime ou de la société qui condamne, et de revendiquer la pleine citoyenneté des usagers de drogues. La haine de ceux que l’on ne comprend pas, que l’on perçoit comme différents est à l’origine de nombreux crimes dans l’histoire. La haine et la discrimination de ceux qui consomment des substances peut être qualifiée par un néologisme : la toxicophobie.

Les équipes de soins et de réduction des risques d’Oppelia veulent témoigner des dommages que provoquent la stigmatisation et l’exclusion sociale des usagers. Ils veulent surtout montrer qu’au contraire, tout ce qui contribue à la socialisation des usages de drogues, à la reconnaissance de la pleine humanité des usagers et à leur inclusion sociale favorise la régulation des drogues, la santé et le bien-être de tous.

Il y a 40 ans l’épidémie de sida a durement rappelé qu’en matière de drogues les bonnes intentions sont toujours un enfer quand elles font abstraction du plus élémentaire des droits humains : la liberté de choix.

Aujourd’hui ce sont d’autres enjeux qui amènent notre société à rejeter violemment certain.aines consommateurs.trices. Nous avons l’occasion de montrer lors de ces EGUS* que la discrimination la plus perfide est celle qui se travestit en vertu morale ou en soin médical.

*EGUS – Etats Généraux des Usagers de Substances (licites et illicites)