Les médicaments contre la douleur au premier rang des substances psychoactives consommées par les personnes en rupture d’emploi.
Enquête addictions en situation de rupture professionnelle
Dans le cadre d’un projet de campagne de prévention des addictions pour les personnes en situation de rupture d’emploi, la FNATH, association des accidentés de la vie, avec la collaboration d’un comité d’experts réunis dans un comité de pilotage (COPIL) où Oppelia 78 y a contribué, a réalisé une enquête auprès des personnes en rupture d’emploi afin d’appréhender les consommations et les conduites addictives et leur impact sur l’emploi et la santé.
Cette enquête a été diffusée durant 3 mois, du 30 janvier au 29 avril 2019, par le biais d’un questionnaire en ligne diffusé sur le site de la FNATH (fnath.org) et sur celui de certains partenaires. 204 personnes ont répondu à l’enquête, soit un échantillon de taille satisfaisante au regard des objectifs fixés par le COPIL.
Téléchargez le communiqué de presse (version longue)
Téléchargez le communiqué de presse (version courte)
Analyse de l’enquête de la FNATH
Quel lien entre rupture professionnelle et consommations addictives ?
- Pour 58 % des répondants, la consommation de substances est en augmentation depuis le changement de situation professionnelle
- 63 % estiment que cette consommation leur pose problème
- Parmi les substances psychoactives consommées, les médicaments contre la douleur (morphine, opium, codéine) occupent la première place (55 %)
Viennent ensuite le tabac (37 %), l’alcool (28 %), les médicaments contre l’anxiété (19 %), autres produits (16 %), cannabis (6%), cocaïne, crack, ecstasy, LSD, amphétamines (3 %).
- L’âge de la première consommation concernant les traitements contre l’anxiété et la douleur est très corrélé à la situation de rupture d’emploi des répondants
- Près d’un tiers des répondants déclare n’avoir parlé de leur consommation avec personne
Comment aider les personnes fragilisées par une rupture professionnelle ?
Faire face à la dépendance : Comment se faire aider ?
Vers qui se tourner pour réduire les risques, prendre le contrôle de sa ou ses consommations et retrouver ainsi sa liberté ?
Consultez la version feuilletable
Téléchargez le flyer